Passionnées de randonnée, une amie et moi entendons parler de l’ascension du Mont Saint-Martin, au cœur de la vallée de l’Estéron, pour une durée de 4 heures. Nous décidons de nous lancer à l’assaut de ce sommet de 1257 mètres lors d’une magnifique journée d’automne, comme il peut en avoir de nombreuses dans les Alpes d’Azur.

 L’ascension de la « sorcière »

Lors de la vérification du tracé, j’apprends que le Mont Saint Martin est surnommée « la sorcière » par les habitants de la vallée, en raison de la forme de la montagne qui représente un visage au nez crochu. Cette anecdote mystique nous donne envie d’approcher au plus près de cette sorcière de pierre !

Le départ de la randonnée s’effectue au début du sentier de la clue du Riolan. Après une courte descente, nous arrivons au bord du Riolan que nous devons franchir, le sentier continue de l’autre côté de la berge. Heureusement, le Riolan est mince et le passage à gué s’effectue sans difficulté. Tant mieux, car bien que le temps soit dégagé, on ne se voyait pas mettre les pieds dans l’eau gelée ! 

Nous entamons ensuite une longue et sportive montée à l’ombre des chênes. Bien que la montée nous réchauffe, il ne fait pas bien chaud à l’abri du soleil. La polaire est indispensable ! Notre ascension se poursuit ensuite en crête et nous abandonnons la polaire pour le t-shirt et la casquette !

Après 1h30 d’effort, nous arrivons sur un plateau. Nous commençons à percevoir le magnifique panorama qui s’offre à nous mais il nous faut encore monter quelques mètres pour profiter du spectacle.

 Pique-nique et descente jusqu’à Sallagriffon

Après un petit quart d’heure, nous arrivons enfin à destination et nous profitons du splendide spectacle de la nature. Un panorama sur l’ensemble de la vallée de l’Estéron s’offre à nos yeux grands ouverts (et nos mollets en surchauffe) ! Nous distinguons très nettement devant nous le magnifique village de Sigale et son clocher si reconnaissable, au second plan les villages de Pierrefeu, Saint-Antonin, Ascros, Toudon (distinctement avec des jumelles) et en fond le Mont Vial. 

Nous installons notre pique-nique face à ce panorama si ressourçant. En regardant de plus près, on croit bien être assises au niveau du nez de la sorcière!

Après un repas revigorant, nous reprenons la route pour redescendre vers le village de Sallagriffon. Après une partie à plat, nous entamons une très agréable descente d’1h30. Avant d’arriver au village, le chemin surplombe la rivière Estéron et nous pouvons admirer la magnifique couleur turquoise de l’eau. Nous arrivons à Sallagriffon, magnifique et typique village du Haut-Pays niçois. Nous traversons ses ruelles à l’ombre des maisons en pierre et arrivons sur la place du village où la fontaine publique nous rafraîchit et nous permet de remplir nos gourdes !

Retour jusqu’à Sigale

Nous entamons la troisième et dernière partie de la randonnée qui s’effectue sur une piste forestière entre Sallagriffon et Sigale. Nous profitons de cette partie moins physique du parcours pour reprendre des forces ! Au bout d’une trentaine de minutes, nous posons le pied sur le pont du Riolan, vestige sarde qui a servi de frontière entre la France et le Comté de Savoie jusqu’en 1860 et qui surplombe la clue du Riolan. Le paysage est à couper le souffle !

Après avoir quitté le pont, nous entamons une nouvelle montée, longeant le Riolan  jusqu’à la route et notre voiture. Nous arrivons bien fatiguées mais ravies de cette superbe randonnée !!

Attention, le passage à gué peut être difficile si le débit du Riolan est trop important !
Ne pas hésiter à se renseigner sur l’état des cours d’eau et sur les conditions météorologiques avant la randonnée.

Temps forts

  •  L’ascension sportive
  • Le panorama sur la vallée de l’Estéron
  • Le village de Sallagriffon
  • Le pont du Riolan
Margaux
Le 08/02/2022

Margaux

Amoureuse de grands espaces