Il y a peu d’endroits dans les Alpes-Maritimes qui concentrent en si peu de distance autant de diversité.

Beauté de la nature, patrimoine qui nous raconte les longs siècles d’une histoire mouvementée et ambiance bienfaisante d’une vie authentique…

Partez à la découverte d’une pépite méconnue des Alpes d’Azur et de ses quatre si beaux villages.

Puget-Rostang

Ce beau village, avec ses ruelles étroites et ses maisons de pierres blotties les unes contre les autres, a conservé un fort aspect médiéval. Il tire d’ailleurs son nom de son ancien suzerain Rostaing de Thorame, qui possédait un grand nombre de fiefs au 11è siècle.

Autrefois fortifié, le village est bâti en fer à cheval autour de son château du 13è siècle. Parcouru de pittoresques ruelles dallées ou pavées, de passages voûtés et d’escaliers anciens, Puget-Rostang à un charme incroyable et ses façades juxtaposées forment des bandeaux continus qui constituaient une véritable enceinte. 
Le village est le siège depuis 1986 de l’Écomusée du Pays de la Roudoule, labellisé Musée de France, qui recèle d’objets, d’images et de techniques, anciens et contemporains, pour le plus grand plaisir des petits et des grands.

Plus d’infos sur Puget-Rostang : http://www.puget-rostang.fr/

Auvare

Au pied du Dôme de Barrot, Auvare, un des plus petits villages des Alpes-Maritimes, est un nid d’aigle impressionnant au charme rustique. 

Lorsqu’on le découvre pour la première fois, on est frappé par sa position et la vue que l’on a depuis ses placettes. Autrefois entièrement fortifié, Auvare était surnommé la citadelle et avait un positionnement stratégique car le village était situé sur un point de passage obligé sur la route de Beuil, alors chef-lieu du puissant Comté des seigneurs Grimaldi. Passages voûtés et ruelles étroites composent le village, sans ordre précis. 

En effet, la pente est si raide que le village s’est constitué en s’accrochant littéralement aux parois rocheuses. Point de départ de nombreuses randonnées, il domine des clues étroites et profondes.

La Croix sur Roudoule

A La Croix sur Roudoule, règne une ambiance paisible et hors du temps, et cette atmosphère lui donne un charme mystérieux. Du haut de son éperon rocheux, le village ne se laisse approcher qu’après avoir suivi une petite route vertigineuse, et la vue est imprenable sur les gorges de la Roudoule !! La nature y est généreuse, mélange d’influence méditerranéenne et alpine.

Le site était déjà occupé par les romains, mais le village tirerait son nom d’une immense croix érigée sur l’ancien château du village au 13è siècle, et a gardé de très beaux vestiges de son passé de commanderie des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem. Il faut dire que l’emplacement de la Croix, situé sur le passage entre Puget-Théniers et Guillaumes, était hautement stratégique. Pendant des siècles, et avant le percement de la route des Gorges de Daluis, le village était une étape obligatoire sur la route des marchands venant de Barcelonnette, via le col de Roua. Enfin, à la fin du 19è siècle, l’exploitation des mines de cuivre du hameau de Léouvé permet au village de connaitre un “âge d’or” industriel. Les 230 ouvriers de la mine extrayaient 2500 tonnes de métal de cuivre par an, ce qui représentait 70% de la production française de l’époque !!  Aujourd’hui, la Maison de la Mine, gérée par l’Écomusée de la Roudoule, labellisé Musée de France, donne à voir ce passé d’exception.

Saint-Léger

Situé entre les vallées de la Roudoule et du Var, Saint Léger est un beau village aux vastes prairies verdoyantes. A la différence des autres villages de la Roudoule aux maisons serrées les unes aux autres et très marqués par leur aspect défensif, le village de Saint-Léger, sur l’ancienne route de Daluis, a été construit sur un site très ouvert. L’atmosphère de ce petit bout du monde y est donc différente. Havre de paix entouré de forêts de pins et de hêtres, le village est situé dans un environnement naturel préservé.

Au fil des siècles, le fief change d’allégeance et échoit aux Acchiardi à la fin du 18è siècle. Cette très importante famille du Comté de Nice, très influente auprès des Ducs de Savoie, possèdera également Roquestéron, Pierrefeu et l’Alpe de Péone. Nice possède d’ailleurs une rue Acchiardi de Saint Léger.

Haut lieu de la résistance du territoire durant la Seconde Guerre Mondiale, le village tout entier protégea de nombreuses familles juives sous l’impulsion de Zoé David, alors secrétaire de mairie. Elle deviendra, après la guerre, la première femme maire des Alpes-Maritimes et recevra la médaille des justes en 1989.

Plus d’infos sur Saint Léger : https://www.stleger.info/les72StLeger/region7/06.htm