La fondation de Notre Dame du Buyei remonterait à la christianisation de l'empire romain, au début de notre ère. C'est l'un des plus anciens édifices chrétiens du haut pays niçois et il a joué un rôle très important dans l'histoire de Guillaumes.
La fondation de Notre Dame du Buyei remonterait à la christianisation de l'empire romain, au début de notre ère. C'est l'un des plus anciens édifices chrétiens du haut pays niçois et il a joué un rôle très important dans l'histoire de Guillaumes.
Ce sanctuaire est une église-mère, qui a donné naissance aux autres paroisses dont celle de Guillaumes. Ce monument ajoué  un  rôle  majeur  dans  l'histoire,  appartenant  aux templiers, il fait parti des biens qui ont été saisis en 1313 et transférés à l'ordre de Saint Jean de Jérusalem. Puis démoli,lors  des  guerres  de  religion. 
C’est un grand édifice, plus vaste que l’église paroissiale. Elle est  située  hors  agglomération,  loin  de  la  ville  et  de  ses anciennes fortifications. Elle porte la titulature, Notre-Dame e  l’Assomption,  qui  est  habituellement  celle  d’une  église majeure ancienne : paroissiale souvent et, dans nos régions nissardo-provençales  cathédrales  toujours,  comme  c’est précisément  le  cas  du  siège  de  l’ex-évêché  de  Glandèves-Entrevaux dont elle relevait.C’est dans ses murs qu’étaient chantés les  » Te Deum  » lors des  victoires  françaises  (Guillaumes  restée  provençale  en1388, puis française, passe sous la souveraineté du royaume de Piémont-Sardaigne qu’en 1760). C’est dans le sanctuaire que   l’on   dépose   traditionnellement   les   ex-votos communautaires ou individuels.C’est un lieu de romérage qui attirait des pèlerins bien au-delà des limites de la commune de Guillaumes, déjà avant 1760 et donc on y venait des contrées savoyardes voisines en franchissant une frontière d'État.Enfin au plan architectural, l’église présente un chœur étroit et surélevé (la nef est en pente légèrement ascendante vers le chevet)  tout  à  fait  inhabituel  dans  une  construction  de  la seconde  moitié  du  XVIIème  siècle.  La  première  mention attestée de Notre Dame du Buyeï remonte à 1154 en même temps que les églises de Daluis, St Martin et Entraunes, mais pas celle de Guillaumes. Buyeï fut fortifié et remanié au XVIIème siècle. On trouve dans cet édifice un ex-voto classé par les Beaux-Arts, qui est le plus grand ex-voto des Alpes-Maritimes et qui représente le village de Guillaumes lorsqu’il fut la proie du feu dans la nuit du 22 août 1682, ainsi que des éléments de la ville à ce jour  disparus.  Il  constitue  une  page  d’histoire  de  la communauté guillaumoise.
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